dimanche, décembre 31, 2006

Une curieuse façon de faire

si si ! je finirai par écrire !!!

vendredi, décembre 22, 2006

... pause

jeudi, décembre 21, 2006

Le retour

oui je reprends

mercredi, décembre 20, 2006

Reprise des articles demain !

A partir de demain tous les articles seront petit à petit traités.

%

%

lundi, décembre 18, 2006

=

=

Le trou

Après enquête approfondie sur tous les premiers tours de scrutin présidentiel au suffrage universel, un constat s'impose quant aux résultats obtenus par les différents candidats. En ne tenant pas compte de l'arrondi, et donc en tronquant à l'unité tous les scores, il apparaît que certains chiffres n'ont jamais été atteint pour le pourcentage des suffrages exprimés (Attention ! Ce qui suit n'est pas la martingale des sept chiffres à jouer lors du prochain tirage du Loto) : le 7, le 9, le 10, le 11, le 12, le 13 et le complétaire un peu élevé, le 17.

Pour faire simple, en dessous de l'ensemble de ces chiffres se trouvent les candidatures d'appoint, de témoignage, de minoritaires ou de farfelus. Au-delà se dessinent les scores des candidats reconnus comme crédibles, aptes à briguer le mandat présidentiel. C'est le traditionnel vrai club des présidentiables.

L'entreprenant Lecanuet l'intégra en 1965. Chaban, bien qu'en chute libre, y fut reconnu comme un membre en 1974. En 1981, ils étaient quatre : UDF, PS, RPR, PCF, soit les quatre grandes forces. Dès 1988, le FN prenait la place du PCF et ce quarté se reproduisait en 1995. En 2002, l'UDF, à moitié présente en 1995, quittait ce club. Pour 2007, on peut déjà prévoir le PS, l'UMP et le FN. Il y a de la place pour un de plus, mais qui pourrait la prendre ?

samedi, décembre 16, 2006

*

*

vendredi, décembre 15, 2006

°

°

jeudi, décembre 14, 2006

?

?

mercredi, décembre 13, 2006

§

§

!

!

lundi, décembre 11, 2006

./

./

:

:

Déplacer les montagnes...

François Bayrou a beau être sincèrement croyant, et pyréenéen...

samedi, décembre 09, 2006

,

,

vendredi, décembre 08, 2006

Jean-Claude et Aaron

« Aaron lui posera les deux mains sur la tête et confessera à sa charge toutes les fautes des Israélites, toutes leurs transgressions et tous leurs péchés. Après en avoir ainsi chargé la tête du bouc, il l'enverra au désert sous la conduite d'un homme qui se tiendra prêt, et le bouc emportera sur lui toutes leurs fautes en un lieu aride. » (Lévitique XVI:21-22)

Disons-le tout net : je n'ai aucune sympathie particulière pour M.Trichet et sa politique monétaire dogmatique et malthusienne. Au contraire. Cependant, comment ne pas s'étonner du concert de critiques sourdes qui s'élèvent depuis quelques semaines à l'endroit du président de la BCE. Cheval de bataille (fonds de commerce ?) de la gauche chevènementiste depuis bien longtemps, le monétarisme de Jean-Claude voit se dresser contre lui l'ensemble de la classe politique française à l'unisson.

Dans l'absolu, rien de foncièrement mauvais, au contraire : c'est un débat qu'il est juste et noble d'ouvrir et de traiter. Mais pourquoi diable le font-ils tous en même temps, et surtout tous à 5 mois de la présidentielle ? C'est d'autant plus navrant de la part de Villepin, qui est tout de même premier ministre. Alors, pourquoi ? Pour trouver un bouc émissaire facile à la morosité économique de la France ? Pour faire diversion dans le but d'occulter l'absence de réel programme économique, au PS comme à l'UMP ? Pour récupérer les voix des chevènementistes et des fabusiens ? Certainement toutes ces raisons à la fois. En tous cas, un grand festival de gesticulations vaines et d'opportunismes en tout genre...

:

:

jeudi, décembre 07, 2006

;

;

mercredi, décembre 06, 2006

.. ...

... ..

mardi, décembre 05, 2006

. .

. .

lundi, décembre 04, 2006

.

..

...

...

La démocratie en toile de fond

Sans qu'on s'en aperçoive, presque insidieusement, Ségolène Royal et François Bayrou, aidés par divers faits d'actualité ont placé la question démocratique au coeur du débat présidentiel. Et pour le coup, il s'agit bien d'un débat d'idées, quasiment un débat pour universitaires chevronés. Un débat d'idées qui présente l'intérêt d'élever nettement le débat par rapport aux considérations de sécurité et de pouvoir d'achat, sans cesse martelées, mais qui présente le grave défaut d'être loin des "préoccupations des gens".

Dans ce débat, on cherche à donner des réponses à toutes les lacunes que présente le système démocratique. La plus flagrante question posée est-celle du rapport entre démocratie et opinion, que Ségolène met en exergue. Mais d'autres questions émergent =

- La démocratie représentative est basée sur le jeu des partis politiques, qui prévaut sur la recherche de la compétence avant tout. Le jeu de la majorité fait que les partis vont chercher des alliances, au prix de concessions, pour conquérir le pouvoir. François Bayrou dénonce ce système, qu'il juge inéfficient. Mais une démocratie sans partis, sans blocs, en est-elle encore une ?

- Le jeu de la concurrence entre candidats lors des éléctions, qui est l'huile du moteur démocratique, faît que les élus se livrent à une surenchère de promesses, plus ou moins susceptibles d'être tenues, et souvent la réalité empêche de les tenir. Faut-il pour autant faire contrôler par les citoyens l'action des élus ? La démocratie représentative consiste-t-elle en demander la parole au peuple à intervalles réguliers et lui demander de la fermer le reste du temps ? C'est au coeur du contrat social que se trouve la réponse.

- Enfin, le système démocratique permet à des idéologies objectivement nauséabondes de prendre le pouvoir : NSDAP hier, Hamas et Amhadinejad aujourd'hui. Ségolène, en allant dialoguer avec le Hezbollah, a raffirmé sa foi en la primauté absolue de la démocratie comme source de légitimité et de fréquentabilité. Aujourd'hui, on se demande s'il serait moral d'empêcher Le Pen d'accéder au 1er tour à cause des signatures. La démocratie est-elle une référence absolue, ou bien est-elle soumise à d'autres valeurs ? Lesquelles ?

Chacun sait que la démocratie n'est pas un système parfait, mais il est, à ce jour, le moins pire observé. Il appelle de ce fait à une réflexion permanente. Espérons que celle de 2007 sera pertinente.

dimanche, décembre 03, 2006

. .

. . .

samedi, décembre 02, 2006

.....

.....

...

.....

vendredi, décembre 01, 2006

Cette impression de déjà vu...

C'est toujours la même eau qui coule, toujours le même film qui passe, selon vos goûts... C'est en tous cas toujours la même soupe qu'on nous sert. Nicolas Sarkozy, sensé incarné la rupture, le vrai changement, le renouveau, n'en finit plus de s'inspirer de ses précedesseurs, et essaie d'en reproduire les schémas victorieux. Il n'a échappé à personne qu'il ait choisi de faire son annonce de candidature dans des journaux régionaux, comme Chirac en 95. Peu de commentateurs ont en revanche glosé sur ce qui s'annonce être son nouveau mot d'ordre : "la rupture tranquille". Pourtant, l'analogie avec l'incantation mitterrandienne de 1981 saute aux yeux. "La force tranquille", "la rupture tranquille". Force, rupture, deux idées proches. Le terme rupture était dans le vocabulaire de Mitterrand, à propos du capitalisme.

Sarkozy semble donc avoir compris qu'une image apaisante, rassurante, rassembleuse, était un net avantage par rapport à un activisme forcené et une volonté inamovible, dans la perspective de l'Elysée. Il a compris que Royal a une longueur d'avance nette par rapport à lui. Il essaie donc tant qu'il peut de boucher les trous, en usant de recettes éculées. Mais a-t-il seulement la capacité de se reconstruire une image en ce sens ? Il ne semble en tous cas pas avoir la sagesse et la hauteur -que la culture et l'expérience forgent- qui caractérisaient François Mitterrand. Il donne une image encore proche du jeune loup, de l'excité, de la pugnacité inextinguible. Ce sont rarement les qualités qu'on trouve chez les grands chefs d'Etat. Le dilemme : choisir entre ce qui a toujours fait sa popularité et ce qui a fait les grands chefs d'Etat. Il faudra viser juste. Sous peine de devoir repasser les rattrapages en 2012...