lundi, juin 25, 2007

Une action libérée et victorieuse

Nicolas Sarkozy agit, beaucoup. Il agit beaucoup parce qu'il agit vite, forcément. Plus on est rapide dans l'action, plus on peut en entreprendre. De ce point de vue, on peut être sûr que Sarkozy va beaucoup tenter. Pour l'instant, ça marche, donc tant qu'il joue, il gagne. On peut s'inquiéter du moment où viendra la mauvaise série... Mais enfin, ne boudons pas de voir la France revenir dans les protagonistes avec Sarkozy. Cela faisait indéniablement partie des attentes qui étaient placées dans cette élection : mettre fin au déclinisme, arrêter la repentance, faire gagner la France. Voilà qui est fait pour l'Europe ces derniers jours, et probablement aussi pour le Darfour aujourd'hui.

De Nicolas Sarkozy, il ne faut pas craindre l'hyperprésidentialisation (au sens habituel du mot Président de la République française) des institutions mais la surpremierministérialisation (au sens entendu d'un Premier ministre en France) de la fonction de Président. Tout simplement parce qu'il est toujours dans l'action, et pas dans la réflexion (et cet incroyable aveu de mercredi qu'il n'est pas un intellectuel...). Mais finalement, peut-être que pour avoir autant les mains libres dans une action qui se rapproche de celle d'un Premier ministre, il lui fallait décrocher le statut de Président, pour ne plus être retenu.