L'insupportable
Revenons un peu sur l'émission À vous de juger d'hier (qui a conservé sa présentatrice habituelle) et notamment sur un des invités de la seconde partie : José Bové. C'est un candidat à la présidentielle qui a du mal à oublier son passé syndical. Il est dans la revendication permanente, concluant ses exclamations d'un agressif « et ça c'est pas normal ». Il ne cherche pas à réfléchir pour poser un diagnostic. Non. Surtout, ne réfléchissons pas ! Faisons simple, basique, bête.
Parmi ses contradicteurs : Villiers - dont on peut aisément comprendre que les divergences soient aiguës -, avec qui il a été impossible d'établir un débat serein. Il n'a eu de cesse d'élever la voix comme s'il était face à un mur de policiers en tête d'un cortège d'une quelconque manifestation anti-tout. Jamais il n'a usé d'autres moyens que celui de la caricature, élaborant des petits stratagèmes minables pour s'attirer les faveurs de l'auditoire, comme pontifier sur des valeurs pour contrer des arguments, même si les thèmes ne sont pas les mêmes.
Bref, si le vendredi 16 mars, jour du dépôt des signatures, Bové est validé et peut donc continuer sa campagne, il va falloir beaucoup d'abnégation. Car aucun débat ne sera possible avec lui puisqu'il ne respecte pas le débat serein, de la même manière qu'il ne respecte pas tout ce qui ne lui plaît pas. Effectivement, c'est un libertarien, il ne recule devant rien et en démocratie, lors d'un débat, c'est tout bonnement insupportable. Que fera-t-il face à un agitateur populiste de son espèce comme Jean-Marie Le Pen ? Paul Amar devrait préparer les gants...
Parmi ses contradicteurs : Villiers - dont on peut aisément comprendre que les divergences soient aiguës -, avec qui il a été impossible d'établir un débat serein. Il n'a eu de cesse d'élever la voix comme s'il était face à un mur de policiers en tête d'un cortège d'une quelconque manifestation anti-tout. Jamais il n'a usé d'autres moyens que celui de la caricature, élaborant des petits stratagèmes minables pour s'attirer les faveurs de l'auditoire, comme pontifier sur des valeurs pour contrer des arguments, même si les thèmes ne sont pas les mêmes.
Bref, si le vendredi 16 mars, jour du dépôt des signatures, Bové est validé et peut donc continuer sa campagne, il va falloir beaucoup d'abnégation. Car aucun débat ne sera possible avec lui puisqu'il ne respecte pas le débat serein, de la même manière qu'il ne respecte pas tout ce qui ne lui plaît pas. Effectivement, c'est un libertarien, il ne recule devant rien et en démocratie, lors d'un débat, c'est tout bonnement insupportable. Que fera-t-il face à un agitateur populiste de son espèce comme Jean-Marie Le Pen ? Paul Amar devrait préparer les gants...
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