jeudi, février 15, 2007

Comme un défaut de participativité...

Après Hollande qui part quichotter au grand galop pour préserver le socialisme dans la campagne de sa très chère, après Montebourg qui pond la sienne au milieu d'un plateau, voilà Besson qui se barre.

Explications :
- Hollande a développé une vision autonome de la fiscalité future en cas de victoire. Autonome... vis-à-vis du comité de campagne... mais vraisemblablement pas du parti dont il est le chef et qui est celui qui a investi Royal. D'où un beau choc frontal.
- Montebourg a lâché un mot piquant sur Hollande. Certains aiment l'épicé mais c'est monté au nez d'autres alors... comme au rugby après un mauvais coup : suspendu, il est allé s'asseoir sur le banc au bord du terrain.
- Et le dernier - qui mérite le plus des éclaircissements car il est assez médiatiquement inconnu - c'est Éric Besson, l'homme à la calculette du PS, l'homme à la diarrhée de lettres aussi, puisqu'il a aligné 140 pages anti-sarkozy. Il est parti, lui aussi. Personne ne sait pourquoi. On suppose dans les milieux informés qu'il s'agirait d'une incompatibilité avec Hollande (d'humeur ? de fond ?). Vues ses compétences il faudrait peut-être fouiller vers l'annonce de recherche d'un suppléant à Bertrand Renard...

En tous cas, c'est évident, tout cela marque un sérieux manque de communication interne. C'est un cas certain de mauvaise gestion d'équipe où les membres ne réussissent pas à travailler ensemble dans un objectif commun. Le déficit de dialogue doit dire beaucoup dans la débâcle des adjuvants de Royal. Mais, restons positifs ! Soyons participatifs !