dimanche, janvier 21, 2007

L'ambition à l'œuvre

Bravo Bové. Il fallait clarifier les choses. Voilà que depuis des années tu arpentes les chemins syndicaux et que tu marches sur les lisières du terrain politique. À chaque interrogation par un journaliste sur ton entrée dans ce monde tu as toujours répondu par la négative. Et puis, finalement, 2005, la Constitution européenne, tu as franchi le cap. Mais surtout, sans l'annoncer véritablement.

Pour la présidentielle, c'est pareil. Tu as toujours posé tout un tas de conditions à ta candidature. Et tu croyais que les autres allaient s'y plier ? Les places sont à prendre José, elles ne sont pas réservées ! C'est sûr qu'avec les sondages qui te donnaient 15 % des votes dans le cadre d'une candidature unitaire il y a quelques mois, tu pensais que tout le monde allait s'abaisser bien bas devant toi. Il n'en est rien. Alors voilà que maintenant, tu te rebiffes. Au diable les conditions, adieu les principes, tu seras candidat. Eh bien soit ! Puisque c'est ton plus grand désir, vas-y.

Mais que restera-t-il au soir du 22 avril, quand tu n'auras pas dépassé les 5 % des suffrages ? Ce sera dans le registre négatif qu'il faudra trouver les réponses.