jeudi, janvier 18, 2007

Portrait

Arnaud Montebourg, 44 ans, homme politique, souhaite plus que tout accéder dans quelques années au sommet de l'État, tient la corde aujourd'hui pour être dans les tous premiers ministres si Royal gagne, porte-parole de cette dernière (tâche bien difficile vue la teneur des propos toujours très denses de Royal).

Arnaud, dandy badin, fier et prétentieux, maniéré en costume en velours, chez qui complaisance va de pair avec suffisance, prénom parfois complété par erreur par les médias d'une particule aristocratique tellement il s'en forge l'allure et qu'il décrie pourtant, même s'il est de la noblesse algérienne par le père de sa mère.

Montebourg, politique acharné, ridicule aggripé aux basques d'un Chirac qui n'aura pas fait le dixième de son Mitterrand adoré, François le-bien-aimé qui a pourfendu la V République pour mieux s'y vautrer et dont il est fait référence quand il s'agit de quérir la sixième chérie.

Puant rénovateur donc, qui n'hésite pas à recouvrir ses convictions de VI République du voile pudique de l'ambition pour laquelle il n'hésite pas à s'énamourer de Ségolène - seule apte en ce moment à lui octroyer quelque fonction de choix - et donc à tuer son rival amoureux, l'autre François, l'anti François Mitterrand.