vendredi, octobre 13, 2006

Pour Ségolène, c'est gagné !

Comme l'exprimait si bien le débat de 1986, où Chirac ridiculisait le jeunot, et encore en 1988 où Jacques s'était laissé rembarrer sur le sujet : lors d'une élection, tout le monde est à égalité. Pourtant, il est un comportement qui laisse des doutes à ce sujet... Ségolène se place au-dessus de tout, comme si elle était déjà élue.

Elle a déjà pris la mesure de la fonction. Elle est déjà au plus haut sommet de l'État, fonction intouchable comme chacun le sait. Elle est parfaitement dans la posture du monarque, façon Mitterrand. Et les nouveaux qualificatifs l'attestent. On n'est plus dans le "Ségo" mode sarko, on est rentré dans la « reine », la « Madone »... Série en cours !

Mais elle s'aligne aussi intégralement sur la vision gaulliste de l'élection présidentielle de la V République. Le rapport avec les Français est direct. Pourquoi donc s'enquiquiner avec ces bêtisasses procédurières socialistes ?

Non, décidément, elle fera comme elle voudra, parce qu'elle est au-dessus de toute cette marmaille piaillante. À coup sûr les militants seront scotchés ! Ils vont tomber en pâmoison d'admiration. Quel symbole Ségolène, quel mythe, quelle déesse, déesse des déesses, tu es l'étoile étincelante du firmament politique... Non, c'est vrai, finalement, au bout d'un certain point, ça énerve.