L'aveu de faiblesse du rassemblement
Le candidat Le Pen a chaud aux fesses. Pour être aussi bon en 2007 qu'en 2002 il va devoir la jouer finement.
Sarkozy, le candidat de la droite tient un discours dur et des positions fermes sur l'immigration clandestine. De Villiers pointe le bout de son nez alors qu'il n'était pas là en 2002. À l'extrême gauche (une réserve de voix pour lui, car les extrêmes se ressemblent souvent, y compris dans la haine qu'elles ont l'une pour l'autre), les candidats rivalisent d'ingéniosité pour rameuter du monde.
Le Pen est attaqué de partout ! Alors, pour tenter de sauver les meubles, il a pour l'instant joué de stratégie en faisant son appel patriotique à la « droite nationale ». Mégret a répondu positivement, c'est déjà une épine de moins dans son pied. Mais pour le reste, il est bien seul. Et le levier stratégique est le seul sur lequel il puisse jouer car politiquement, son discours ne change jamais. C'est un repère inaltérable. Il ne peut pas non plus multiplier les déclarations, car une forte présence dans les médias ne lui est pas spécialement favorable : il n'y dit rien de neuf et donc se limite à des attaques, à de la provocation.
Et puis surtout, en fin limier, il sait qu'il ne faut pas partir trop tôt. Quand on veut créer la surprise, il ne faut pas se griller. Il reste donc tapi, à l'abri de la lumière, remisé comme les vieux objets dans un grenier.
Sarkozy, le candidat de la droite tient un discours dur et des positions fermes sur l'immigration clandestine. De Villiers pointe le bout de son nez alors qu'il n'était pas là en 2002. À l'extrême gauche (une réserve de voix pour lui, car les extrêmes se ressemblent souvent, y compris dans la haine qu'elles ont l'une pour l'autre), les candidats rivalisent d'ingéniosité pour rameuter du monde.
Le Pen est attaqué de partout ! Alors, pour tenter de sauver les meubles, il a pour l'instant joué de stratégie en faisant son appel patriotique à la « droite nationale ». Mégret a répondu positivement, c'est déjà une épine de moins dans son pied. Mais pour le reste, il est bien seul. Et le levier stratégique est le seul sur lequel il puisse jouer car politiquement, son discours ne change jamais. C'est un repère inaltérable. Il ne peut pas non plus multiplier les déclarations, car une forte présence dans les médias ne lui est pas spécialement favorable : il n'y dit rien de neuf et donc se limite à des attaques, à de la provocation.
Et puis surtout, en fin limier, il sait qu'il ne faut pas partir trop tôt. Quand on veut créer la surprise, il ne faut pas se griller. Il reste donc tapi, à l'abri de la lumière, remisé comme les vieux objets dans un grenier.
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