lundi, octobre 09, 2006

La réaction

La confrontation avec ceux qui ne sont pas de notre avis amène, pour faire simple, à deux attitudes. Celle, stimulante, d'une tentative d'explication, pour faire rentrer dans le giron la brebis égarée. Et celle du renoncement, apathique ou violent, du dépit voire du mépris ou de l'énervement enragé, face à un degré considéré comme insurmontable de divergences.

C'est évidemment la deuxième solution qui est la plus fréquente avec les extrêmes. Dans le cas de l'extrême gauche par exemple, il y a de quoi être surpris face à l'incompréhension totale de la nécessité que les produits d'une organisation en dépassent les charges ; de quoi aussi s'ulcérer de l'horreur pathologique déclenchée par l'idée du « privé » ; mais aussi être abattu par le point de vue énoncé sur nos pays extraordinairement riches et si peu généreux. On peut encore ruminer contre la stupidité de l'antiaméricanisme ou succomber à la bêtise de l'égalitarisme forcené.

Quoique ... tant d'incohérence et d'imbécilité peuvent finalement, du moins tant que le péril rouge est éloigné, porter à la franche rigolade.