jeudi, février 08, 2007

Dépit ? Mépris ? Pitié ?

Depuis combien de temps José Bové savait-il que l'avis de la Cour de cassation serait rendu le 7 février ? Étonnant tout de même... ça tombe même pas une semaine après sa déclaration de candidature. Une déclaration qu'il avait déclaré qu'il l'effecturerait 10 jours avant la date... Bref, un beau triptyque. Alors que les candidats normaux se contentent de d'annoncer leur participation à l'élection, lui annonce sa future déclaration, se déclare, et par une adaptation parfaitement orchestrée de son lancement de campagne au résultat du pourvoi en cassation, fait stigmatiser sa candidature par la Justice.

Bravo Bové, c'est bien manipulé. Les collectifs ne t'ont pas élus, c'est pas grave, t'es quand même candidat. Tous les petits candidats partent tôt mais toi non, pas besoin, tu pars tard. Et puis surtout, tu fais rebondir l'écho de ton lancement dans les bouches des magistrats. On fait pas mieux pour se prostrer dans la position du méchant pouvoir tyrannique qui est contre moi, pauvre citoyen, armé d'un courage qui me fera lutter toujours et toujours.

Il est content le Bové maintenant. Il joue le rôle dans lequel il est le meilleur. Il va tout invoquer, tout confondre. Mais ça ne prendra pas. Non ! Car, on ne peut pas à la fois incarner la défaite de la pensée et pouvoir être le stratège le plus rusé.