Le faux décontracté
C'est le premier qui l'a annoncé, j'ai le donc le plaisir de le nommer : Dominique Strauss-Kahn. Voilà, c'est fait, Lionel s'est retiré, il peut y aller, d'autant qu'il précède Ségolène d'une matinée, il est officiellement candidat à l'investiture PS 2007.
Il l'a affirmé ce matin à Sarcelles, dans une mise en scène bien huilée, son arrivée (la démarche un peu empotée, guindée), sa tournée générale de bises et de serrage de mains (tout le monde le connait DSK, tout le monde l'apprécie vraiment beaucoup) et son discours, appris par cœur, comme à l'accoutumée, ce qui lui dénie toute spontanéité.
Il est en fait engoncé dans un corset de recommandations de conseillers en communication, et c'est bigrement serré ! Mais, il accepte tout, il accomplit tout ce qu'ils lui demandent. N'évoquons donc pas le disque zidane y va maqué qu'il devait acheter pour son petit-fils devant les caméras de Canal, dont la vigilance a permis de mettre à jour le parcours tout ficelé de Domi chez le marchand de disques. C'est pourtant lui qui en même temps fustige la stratégie communication de Ségolène, lui qui dit que le fond doit passer avant tout, qu'il faut faire des débats, parce que « c'est dans les débats que je suis le meilleur » dixit le Dieu Social Kapitaliste.
Mais si c'est dans les débats qu'il est le meilleur, il devrait dégager une sérénité à toute épreuve. Une qualité qui perfore les écrans, et que l'on perçoit rétrospectivement chez Mitterrand ou Chirac, qui lui n'a réussi à être calme et posé qu'en 1995. La sérénité... état que l'on atteint après avoir mûri (Nicolas... si tu nous lis !). Mais tout ça n'est que l'emballage, ça n'importe donc pas. Nous attendrons donc les propositions, emballées comme toujours dans le magnifique sourire que l'on lui connait : tout crispé.
Il l'a affirmé ce matin à Sarcelles, dans une mise en scène bien huilée, son arrivée (la démarche un peu empotée, guindée), sa tournée générale de bises et de serrage de mains (tout le monde le connait DSK, tout le monde l'apprécie vraiment beaucoup) et son discours, appris par cœur, comme à l'accoutumée, ce qui lui dénie toute spontanéité.
Il est en fait engoncé dans un corset de recommandations de conseillers en communication, et c'est bigrement serré ! Mais, il accepte tout, il accomplit tout ce qu'ils lui demandent. N'évoquons donc pas le disque zidane y va maqué qu'il devait acheter pour son petit-fils devant les caméras de Canal, dont la vigilance a permis de mettre à jour le parcours tout ficelé de Domi chez le marchand de disques. C'est pourtant lui qui en même temps fustige la stratégie communication de Ségolène, lui qui dit que le fond doit passer avant tout, qu'il faut faire des débats, parce que « c'est dans les débats que je suis le meilleur » dixit le Dieu Social Kapitaliste.
Mais si c'est dans les débats qu'il est le meilleur, il devrait dégager une sérénité à toute épreuve. Une qualité qui perfore les écrans, et que l'on perçoit rétrospectivement chez Mitterrand ou Chirac, qui lui n'a réussi à être calme et posé qu'en 1995. La sérénité... état que l'on atteint après avoir mûri (Nicolas... si tu nous lis !). Mais tout ça n'est que l'emballage, ça n'importe donc pas. Nous attendrons donc les propositions, emballées comme toujours dans le magnifique sourire que l'on lui connait : tout crispé.
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