Il s'est réveillé
Après deux jours de cirque et de bouffonerie sur ce blog, fête de l'huma oblige, reprenons choses sérieuses et solennités de rigueur, car rappelons le, la campagne présidentielle, c'est mi-sérieux, mi-bouffon. Parlons de Bayrou, puisqu'en ce moment, pour une fois, "on" en parle.
Il aura fallu qu'il prenne l'initiative de dénoncer le scénario de second tour hollywoodien que les médias "bullocrates", comme le dirait un certain Jean-François Kahn, s'échine à nous faire avaler à l'entonnoir pour qu'il commence enfin à décoller. Un coup de maître rondement mené qui semble porter ses fruits dans l'opinion. Un coup logique d'une part : pas de volte face là dedans, pas de mensonge racoleur à visée uniquement comptable, mais une sorte de durcissement de la stratégie qu'il adopte progressivement depuis près de cinq ans. Quoi de plus naturel, quand on cherche à ébranler le système, que de s'attaquer à ceux qui l'entretiennent ? Un coup stratégique d'autre part : il semble que beaucoup de français aient apprécié qu'une voix, autre que celle haineuse et mensongère de Jean-Marie Le Pen, s'élève contre la guignolisation de l'élection présidentielle, ficelles et personnages en carton pâte inclus. Il a opéré une sensible remontée dans les sondages. Sa prestation, brillante, chez Christine Ockrent, permet d'emboiter le pas. Désormais commencent à foisonner les articles de presse ou sur le net évoquant la possibilité d'une présence au second tour. Il est presque enfin considéré à sa juste valeur. Tant mieux.
Combien d'années encore les gouvernements au pouvoir représenteront à peine 30% de l'éléctorat ? La faute à un système électoral favorisant la bipolarité, à un extrêmisme trop puissant et à un centre jusque là inexistant. Gageons que là se trouvent les germes du vrai changement.
Il aura fallu qu'il prenne l'initiative de dénoncer le scénario de second tour hollywoodien que les médias "bullocrates", comme le dirait un certain Jean-François Kahn, s'échine à nous faire avaler à l'entonnoir pour qu'il commence enfin à décoller. Un coup de maître rondement mené qui semble porter ses fruits dans l'opinion. Un coup logique d'une part : pas de volte face là dedans, pas de mensonge racoleur à visée uniquement comptable, mais une sorte de durcissement de la stratégie qu'il adopte progressivement depuis près de cinq ans. Quoi de plus naturel, quand on cherche à ébranler le système, que de s'attaquer à ceux qui l'entretiennent ? Un coup stratégique d'autre part : il semble que beaucoup de français aient apprécié qu'une voix, autre que celle haineuse et mensongère de Jean-Marie Le Pen, s'élève contre la guignolisation de l'élection présidentielle, ficelles et personnages en carton pâte inclus. Il a opéré une sensible remontée dans les sondages. Sa prestation, brillante, chez Christine Ockrent, permet d'emboiter le pas. Désormais commencent à foisonner les articles de presse ou sur le net évoquant la possibilité d'une présence au second tour. Il est presque enfin considéré à sa juste valeur. Tant mieux.
Combien d'années encore les gouvernements au pouvoir représenteront à peine 30% de l'éléctorat ? La faute à un système électoral favorisant la bipolarité, à un extrêmisme trop puissant et à un centre jusque là inexistant. Gageons que là se trouvent les germes du vrai changement.
posted by F. at 01:05
1 Comments:
petite alternative à ce mode de scrutin boiteux: x étant le nombre de candidats (de 2 à plus), ce mode fonctionne même avec 1M de candidats. chaque votant ne désigne non pas 1 candidat, mais doit voter pour tous suivant un ordre de préférence (procédure évidente tant la diversité des raisons qui nous pousse à voter pour untel ou unetelle n'a d'égale que l'immensité du nombre des votants), le 1er choix d'un bulletin de vote donné aura acquis X points de suffrage, le second choix de ce même bulletin obtiendra x-1 points de suffrage, le 3ème x-2 pts de suffrage, etc jusqu'à avoir atteint la totalité des candidats... le vote blanc étant considéré comme un candidat à part entière, pouvant ainsi être placé en première position ou en dernière position. le premier choix représentant celui que l'on veut voir élu, et le dernier celui que l'on ne veut surtout pas voir élu, puisque celui ci n'obtient aucun point... la difficulté étant de faire sa sélection entre ces deux extrêmes. après calcul du score de chacun, celui qui aura remporté le plus de points est élu. si c'est le vote blanc qui l'emporte, les élections sont reportées, le temps pour chacun de repenser son programme... le seul moyen de fausser le résultat d'un tel mode de scrutin est que chaque votant vote différemment de tous les autres, ce qui ne pourrait arriver que si le nombre de candidats devait égaler le nombre des votants. voilà, ça a l'air compliqué comme ça mais après simulation et vérification, la majorité des votants se satisfont du candidat élu. à essayer chez soi pour élire le chef de famille ou le programme télévisé, cela marche aussi bien...
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