En avant Dominique !
Et si les provocations de Ségolène Royal allaient trop loin ? Et si les gens prenaient conscience de sa surenchère populiste avec Sarkozy ? Et si l'idée des jurys populaires était celle de trop pour les militants socialistes ? Et si la "bulle" se crevait enfin ? Non, ce n'est sûrement pas Fabius qui en profiterait, lui qui ne dépense plus d'autre énergie que celle employée à faire feu sur Ségolène, lui qui brûle, comme on brule sa dernière allumette, les derniers restes de crédibilité (qu'il n'en finit plus de consommer depuis 1984) en essayant de nous émouvoir par ses fables misérabilistes du petit congolais père de famille ou de la petite usine de sabots qui va fermer dans le Calvados...
Non, celui qui en profitera sera à coup sur DSK, celui qui est capable d'aller à la pêche aux voix chez les centristes sans provoquer d'hémorragie sur la gauche du PS, celui qui est capable de rabattre le claque-merde du ministre de l'intérieur, qui en a bien besoin d'ailleurs après avoir suggéré qu'on apprenne à Azouz Begag [ministre] à "fermer sa gueule" et rendu publique cette maxime si brillante que même Catherine Mégret n'aurait pas oser la prononcer : "Ce n'est pas parce qu'on est blanc qu'on est raciste et parce qu'on est noir qu'on a raison sur tout". No comment. Sur l'économie, il le battrait, après tout Sarko, comme Ségo, n'y connait rien. Sur les banlieues, le simple fait d'avoir été maire de Sarcelles, pendant que l'autre payait les amendes pour non-application de la loi SRU à Neuilly, lui donne l'ascendant.
Pendant que Fabius s'excite, que Ségolène s'y voit trop belle au point de proposer tout ce qui lui passe par la tête, Strauss-Kahn prend ses distances, et se prépare une image de rassembleur final, face au trop plein de provoc' et de démagogie qui finiront par inquiéter. Les primaires offrent souvent ce type de scénario : rappelons nous 2004, le succès de l'inattendu Kerry, alors qu'Howard Dean était donné gagnant par tout le monde avant les votes, et ça en France, nous n'en avons pas l'habitude.
Esperons que Dominique lui même, y croie !
Non, celui qui en profitera sera à coup sur DSK, celui qui est capable d'aller à la pêche aux voix chez les centristes sans provoquer d'hémorragie sur la gauche du PS, celui qui est capable de rabattre le claque-merde du ministre de l'intérieur, qui en a bien besoin d'ailleurs après avoir suggéré qu'on apprenne à Azouz Begag [ministre] à "fermer sa gueule" et rendu publique cette maxime si brillante que même Catherine Mégret n'aurait pas oser la prononcer : "Ce n'est pas parce qu'on est blanc qu'on est raciste et parce qu'on est noir qu'on a raison sur tout". No comment. Sur l'économie, il le battrait, après tout Sarko, comme Ségo, n'y connait rien. Sur les banlieues, le simple fait d'avoir été maire de Sarcelles, pendant que l'autre payait les amendes pour non-application de la loi SRU à Neuilly, lui donne l'ascendant.
Pendant que Fabius s'excite, que Ségolène s'y voit trop belle au point de proposer tout ce qui lui passe par la tête, Strauss-Kahn prend ses distances, et se prépare une image de rassembleur final, face au trop plein de provoc' et de démagogie qui finiront par inquiéter. Les primaires offrent souvent ce type de scénario : rappelons nous 2004, le succès de l'inattendu Kerry, alors qu'Howard Dean était donné gagnant par tout le monde avant les votes, et ça en France, nous n'en avons pas l'habitude.
Esperons que Dominique lui même, y croie !
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