dimanche, mai 20, 2007

Les mal classés ou les déclassés

C'est donc la dernière partie de commentaires sur le nouveau gouvernement.

Tout d'abord, un mot sur un ministère qui a failli ne pas être représenté : celui de l'agriculture. Cela montre bien le changement d'attitude inhérent à ce changement de génération sarkozÿen. Effectivement, la ruralité, c'est tout le contraire de son style de vie, alors forcément il n'est pas touché. Mais le tourisme, quand même, ça lui connaît ! Comment se fait-il que le ministère du tourisme ait disparu avec ce changement de gouvernement ? Ça reste la première activité (ou secteur d'activité tout dépend des découpages) de France, autant le tourisme interne (que devait favoriser les 35 heures) que celui des étrangers. Bref, ça n'est pas perçu comme stratégique, alors que ça l'est.

Parmi les mal-classés sont ceux à qui n'ont échu que des secrétariats d'État, faute du numerus clausus de 15 ministres. Karoucthi : apparu dans les reportages de coulisses de la campagne, plutôt rigolo... à voir. Besson : un traître en ministre est malvenu. Bussereau : pour seconder un Juppé aux trop vastes domaines d'action. Jouyet : homme de gauche pour seconder Kouchner, ça colle ; ami du couple dirigeant socialiste pour le plomber, bien joué. Hirsch : surprenant, mais compétent et à sa place à ce poste.

Et parmi les déclassés, les amis déçus, les proches refoulés : Devedjian, que l'on aime tout particulièrement dans ce blog, et dont on ne regrette donc pas l'absence. Lellouche, un bel atlantiste qui devait se rêver à Orsay. Lui ou Kouchner, le résultat pour l'Irak était le même. Mais Kouchner, ça marque bien mieux que Lellouche.