Tout nouveau, tout beau
Fillon Premier ministre. Cette décision est approuvée par six Français sur dix. Un score un peu étonnant... ou pas. Finalement, Fillon, c'est presque un Raffarin, un personnage en somme peu connu, et qui donc passe plutôt bien. Enfin, il semble aussi qu'il soit lisse : Blair et Sarkozy se rencontrent, il est de la tablée, on ne le voit pas dire un mot. Sarkozy a pris un effacé, ça l'arrange bien.
Pour ce qui est du gouvernement : quinze ministres, donc un impair. La parité est donc simulée. Huit femmes, sept hommes plus un Premier ministre masculin aurait mieux fonctionné.
Pas de Vice-Premier ministre et pas de modification constitutionnelle en vue non plus, tant mieux ! C'était la seule proposition du pacte Hulot peu porteuse de sens (même si c'était la première) et sans réelle conséquence. À la place, Alain Juppé qui récupère la mission prend le titre républicain de ministre d'État, ça compense. Puisqu'on parle de lui, le tout nouveau tout beau lui fait défaut !
Borloo : RAS. MAM : toujours un grand ministère. Kouchner : on voit ça demain. Hortefeux : il fallait bien refiler le ministère de l'immigration et de l'identité nationale à un proche, un ami accepte plus facilement l'impossible. Dati, la magistrate : dans son domaine d'origine, la Jutice. Bertrand : le porte-parole calme et tout en rondeur sera à sa place pour négocier avec les syndicats, et ça promet de barder. Darcos : RAS. Pécresse : mise en avant à l'UMP, elle bénéficie de la parité. Morin : son cas sera aussi traité demain. Bachelot : bonne cliente des médias, remise dans le lot mais à un ministère moins porteur. Boutin : récompensée de son ralliement très ancien au patron. Lagarde : rare sortante reconduite à un ministère de l'Agriculture dont la reconduction n'était pas assurée. Albanel : autre femme avancée pour faire le chiffre, néanmoins gratifiée du « porte-parolat ». Woerth : déjà aux comptes à l'UMP, il se chargera de ceux de la nation.
On parlera ultérieurement des « déclassés ».
Pour ce qui est du gouvernement : quinze ministres, donc un impair. La parité est donc simulée. Huit femmes, sept hommes plus un Premier ministre masculin aurait mieux fonctionné.
Pas de Vice-Premier ministre et pas de modification constitutionnelle en vue non plus, tant mieux ! C'était la seule proposition du pacte Hulot peu porteuse de sens (même si c'était la première) et sans réelle conséquence. À la place, Alain Juppé qui récupère la mission prend le titre républicain de ministre d'État, ça compense. Puisqu'on parle de lui, le tout nouveau tout beau lui fait défaut !
Borloo : RAS. MAM : toujours un grand ministère. Kouchner : on voit ça demain. Hortefeux : il fallait bien refiler le ministère de l'immigration et de l'identité nationale à un proche, un ami accepte plus facilement l'impossible. Dati, la magistrate : dans son domaine d'origine, la Jutice. Bertrand : le porte-parole calme et tout en rondeur sera à sa place pour négocier avec les syndicats, et ça promet de barder. Darcos : RAS. Pécresse : mise en avant à l'UMP, elle bénéficie de la parité. Morin : son cas sera aussi traité demain. Bachelot : bonne cliente des médias, remise dans le lot mais à un ministère moins porteur. Boutin : récompensée de son ralliement très ancien au patron. Lagarde : rare sortante reconduite à un ministère de l'Agriculture dont la reconduction n'était pas assurée. Albanel : autre femme avancée pour faire le chiffre, néanmoins gratifiée du « porte-parolat ». Woerth : déjà aux comptes à l'UMP, il se chargera de ceux de la nation.
On parlera ultérieurement des « déclassés ».
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