dimanche, avril 22, 2007

À l'heure des comptes

J'ai dû faire une erreur d'appréciation...

Je pensais que les trois plausibles seraient au-dessus de 20 %. Bayrou n'en a pas été capable. Ils comptabilisent ensemble 76 % soit un score énorme. Il faut là faire le parallèle avec le krach des partis modérés en 2002. Les nouvelles inscriptions, la forte participation et le dénommé « vote utile » en sont les raisons. Tant mieux ! Ça calmera les ardeurs des petits candidats pour la prochaine fois. À quoi bon se démener pour obtenir un score qui tourne tout juste à 1 % ?

Un calcul volontairement généreux mettait Le Pen à 16 %, pour écarter toute frayeur. Je n'imaginais pas qu'il se fracasserait...

Pour le reste, Besancenot est en-dessous des 5 %. Ni Nihous, ni Buffet, ni Schivardi ne font de meilleurs scores qu'annoncés. Voynet, Bové et Laguiller font moins bien que prévu mais ça n'est pas le cas de Villiers.

Mais je vais me réjouir de ces résultats ! Et je n'agirai là que comme tous les autres candidats. Qui hier soir n'a pas vu Bayrou aux anges alors qu'il était complètement à la masse ? Qui n'a pas vu Le Pen heureux que ses idées aient progressé ? C'était le grand défilé des ravis ! Tout le monde avait gagné...

Et maintenant, je vais vous dire pourquoi j'ai gagné : depuis le début je rabache que cette élection est exceptionnelle pour plusieurs raisons (que je ne cite plus pour ne pas lasser !). L'ampleur magistrale de la participation vient m'approuver sans aucune forme de contestation.

Voici donc ma déclaration : « Je suis ravi des résultats d'hier, ils viennent avec précision attester de l'acuité de ma vision ». Et toc !