mardi, mai 29, 2007

Et ça continue encore et encore

Il ne faut pas oublier que la rue de Solférino fut nommée ainsi en souvenir d’une victoire militaire française. Ce rappel est bon car ce nom est dorénavant associé aujourd’hui à la défaite. Trois élections présidentielles perdues, et bientôt à nouveau les législatives. Ça va mal. Il ne reste qu’un sergent pour conduire la troupe. Il est bien seul mais il n’a pas trop fait pour que ce soit autrement. Tous les autres membres au quartier général le laissent mener l’affaire puisqu’elle conduit à l’échec. Ils se cachent bien gentiment. Oh, ça, on les avait bien vu au soir du 22 pour critiquer, ils paraissaient, tels des colonels, prêts à tout relever et puis, comme d’habitude, ils préfèrent attendre un peu…

Sauf que de l’autre côté, il y a Royal. Et l’ex-aspirante, elle, ne reste pas inactive. Déjà elle reprenait l’initiative le 22, mais devant le boulevard d’action que lui laissent les anciens majors DSK et Fabius, on voit difficilement comment elle pourrait ne pas occuper le premier rôle. Eux pensaient que si elle se plantait, ils pourraient la dégager. Mais c’est faire fi de la majorité de ceux qui l’ont portée, c’est faire fi de la dimension nouvelle qu’elle a acquise en endossant une candidature pour solliciter la conduite de la France. L’impact qu’elle a eu n’est pas surmontable, d’autant qu’une fois encore, ils la laissent libre de jouer son petit jeu. Le pouvoir revient à celui qui est assis sur le trône, pas à ceux qui s’en éloignent pour ne pas être éclaboussés mais qui vocifèrent de loin négligeant la différence entre le dire et le faire.