jeudi, mars 29, 2007

L'usurpation

Avec cette appellation d'origine incontrôlée « candidat des maires », Schivardi jouait sur l'affectif qui lie le citoyen à son élu de terrain. La manœuvre a été dénoncée tôt par l'Association des maires de France et au lieu d'arrêter sa fraude, le candidat, pris la main dans le sac, l'a jouée « ravi », fanfanronnant que « ha ha ! C'[était] la meilleur publicité qu'on pouvait [lui] faire ».

Provocateur, il a maintenu sa position. L'AMF a lancée l'action en justice promise. Rien n'y a fait. Résultat, aujourd'hui, c'est la commission nationale de contrôle de la campagne présidentielle (CNCCEP) qui vient mettre le holà. L'organe juridique a refusé sa profession de foi de candidat et l'affiche qui va avec. Il peut donc remballer son slogan, sa morgue et ses petits effets d'arrière-garde.

On trouve donc pour l'élection au plus haut poste des individus qui encore se fichent de tout. Ils font comme ça leur plaît point. C'est quand mêmee lui qui parle de nationalisation d'un trait de stylo ! Et hop ! Les services publics sont nationalisés. Et hop les banques ! Et tout ça, sans sortir un rond... On se retrouve avec les Bolchéviques de la grande époque. Fraude, manipulation, tentative de privation d'un état de droit inviolable et sacré, ... On est encore tombé sur un sacré numéro.