dimanche, avril 29, 2007

À l’épreuve de l’histoire

On le sait, l’un des deux fera son entrée par la route électorale au sein des figures françaises de l’histoire. Ils ont chacun pour chaque camp d’horribles défauts qui les rendent selon eux inaptes à la fonction. Passons sur ce ressentiment, ça a été dit sur tous les Présidents que nous avons eu à notre tête.

Cependant, il est un fait : Sarkozy n’a rien compris à l’histoire et Royal ne connaît rien à l’histoire. Et c’est bien l’enjeu de l’élection. Qui veut-on voir en chef d’État ? Quelqu’un qui pourrait mal agir, mais qui agira quoi qu’il arrive (c’est ce qu’on appelle le « dangereux ») ? Ou quelqu’une qui n’agira probablement pas ou peu (c’est ce qu’on appelle la « nullitude ») ?

Alors ? Quelqu’un qui pourrait mal agir mais qui dans sa « passion de l’action » pourrait agir encore et encore et rectifier le tir si nécessaire ou accentuer encore si c’est le bon choix ? Ou quelqu’une qui n’a « pas de programme » et donc suivrait, au mieux, l’air du temps mais quitte à donner cinq années à l’inaction si rien ne l’inspire ?

Eh oui, il faut répondre à ça !!!