dimanche, mars 04, 2007

Histoire de tempo

Plus que la vitesse à laquelle avance le train de la campagne des candidats, ce qui est intéressant c'est la fréquence de leurs coups d'accélération. Ainsi, on distingue au-delà d'une simple rythmique un véritable mouvement porteur d'émotion. Ce ressenti est la résultante de l'affectation d'une multiplicité de capteurs chacun sensible à une particularité. Et nous votons pour la symphonie la plus audible et la plus agréable pour nous, qu'elle soit mélodieuse, porteuse ou percutante.

On a déjà abordé ici les moments de silence et de grande intensité de la campagne d'un candidat pour qu'il dépasse le bruit de la cacophonie électorale, mais il ne faut pas oublier les leitmotive que sont ses thèmes et slogans ni la richesse instrumentale qui le fait figurer sur divers supports médiatiques, des traditionnels soutiens artistiques aux classiques meetings dont la température chaut le votant.

Pour parodier l'ancien titre d'une émission de la petite chaîne qui a décidé de cultiver sa différence, les candidats sont « à la recherche du bon tempo », celui qui sied le mieux à leur camp et qui entraînera avec lui dans son élan une majorité d'électeurs. Que ça swingue !