« Conséquences du 21 avril »
Ça n'a été que trop rabâché : Nicolas et Ségolène sont ceux qui dans leurs camps ont tiré les leçons du 21 avril. Mais quelles leçons au juste ? Ils incarnent (heureusement) le changement, et surtout dans leur propre camp, surprenant souvent : Ségolène et ses déclarations tape-à-l'œil mais aussi Nicolas. Il y a quelques années, certains s'amusaient à se demander s'il n'était pas de gauche, s'appuyant sur la création du CFCM, la fin de la double peine, etc (Il y a toujours des rigolos pour imaginer n'importe quoi quand il n'y a rien à dire). Bref, les deux sont le miroir l'un de l'autre chacun de leur côté. Mais après ?
La vraie clé pour sortir de la situation d'il y a cinq ans est la mobilisation de l'électorat modéré. C'est clair et net. Sarkozy en ayant revigoré son camp a très bien réussi et les électeurs de droite lui en disent merci (Mais merci ne signifie pas oui...). Face à ça, Royal a, telle Jeanne, enfourché son destrier pour bouter le Sarko-facho à l'anglo-saxonne hors du pouvoir. La gauche y croyait et l'a portée pour cet élan de motivation insufflé. Ensuite quoi ? Sarkozy a labouré la droite dans tous les coins, y compris ceux en friche et il a côtoyé l'extrême droite. Royal a, pour donner plus d'ampleur à son phénomène, élargi sa visée en se concentrant sur le projet socialiste. Mais personne ne peut tenir le grand écart.
Pour tenir leur rang face aux extrêmes (autrement dit être au second tour), ils sont allés les voir directement pour leur prendre des voix. Grossière erreur. Pourquoi penser (comme avec les 35 heures) qu'il y a un gâteau à partager alors qu'il faut le faire croître (et espérer augmenter le taux de participation) ? Il ne faut pas rallier les extrêmistes mais les modérés. Les extrémistes sont extrémistes et ils votent toujours et toujours extrémiste. Ils ont donc perdu du terrain auprès des modérés, ceux qui sont la clé de l'élection, la classe moyenne est la patronne dans une démocratie. Qui pour représenter ces modérés ? Bayrou. Et quelle meilleure stratégie que la conciliation centriste ? Aucune. Maintenant, vous pourrez rire en entendant les journalistes avisés parler de ceux qui ont tiré les conséquences du 21 avril...
La vraie clé pour sortir de la situation d'il y a cinq ans est la mobilisation de l'électorat modéré. C'est clair et net. Sarkozy en ayant revigoré son camp a très bien réussi et les électeurs de droite lui en disent merci (Mais merci ne signifie pas oui...). Face à ça, Royal a, telle Jeanne, enfourché son destrier pour bouter le Sarko-facho à l'anglo-saxonne hors du pouvoir. La gauche y croyait et l'a portée pour cet élan de motivation insufflé. Ensuite quoi ? Sarkozy a labouré la droite dans tous les coins, y compris ceux en friche et il a côtoyé l'extrême droite. Royal a, pour donner plus d'ampleur à son phénomène, élargi sa visée en se concentrant sur le projet socialiste. Mais personne ne peut tenir le grand écart.
Pour tenir leur rang face aux extrêmes (autrement dit être au second tour), ils sont allés les voir directement pour leur prendre des voix. Grossière erreur. Pourquoi penser (comme avec les 35 heures) qu'il y a un gâteau à partager alors qu'il faut le faire croître (et espérer augmenter le taux de participation) ? Il ne faut pas rallier les extrêmistes mais les modérés. Les extrémistes sont extrémistes et ils votent toujours et toujours extrémiste. Ils ont donc perdu du terrain auprès des modérés, ceux qui sont la clé de l'élection, la classe moyenne est la patronne dans une démocratie. Qui pour représenter ces modérés ? Bayrou. Et quelle meilleure stratégie que la conciliation centriste ? Aucune. Maintenant, vous pourrez rire en entendant les journalistes avisés parler de ceux qui ont tiré les conséquences du 21 avril...
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