L'éternel retour du mythe de la proximité
Des candidats qui vont tous faire des courbettes, reçus un par un par Nicolas Hulot qui est, si respectable soit-il, animateur d'une émission de télévision (il est bon de le rappeler de temps en temps), comme des chefs d'Etat peuvent être reçus à tour de rôle par le Pape. Ces mêmes candidats qui vont participer à des émissions pseudo-politiques entourés d'une centaine de français triés sur le volet pour être le plus caricaturaux possible qui les interrogent pour savoir ce qu'ils comptent faire pour que la superette de leur village continue à vendre des choux ou pour que le prix de l'essence revienne à son niveau de 1972.
Voici les innovations de cette cuvée présidentielle 2007 : un grande année pour cette chimérique piquette qu'on appelle la proximité. Chaque élection voit son lot d'effets d'annonces pour nous dire qu'il faut que le président sorte de son palais, cesse d'être un monarque, aille à la rencontre des vraies préoccupations des gens. Le bon président se doit d'être accessible. Bien sûr il ne le sera jamais. Cette proximité n'est qu'une mise en scène médiatique pûrement populiste (cette fois ci, l'emploi du mot n'est pas abusive). Débats participatifs, président à l'écoute, promesse d'abandon des ors de la république : tout ça n'est que leurre , boniment, tartuferie. Mitterrand et Chirac nous ont fait le coup. Louis-Philippe et Napoléon III bien avant eux. Pour tous finir tous plus monarques que la monarchie.
Parvenir réellement à cette entreprise de modestie du pouvoir n'est que l'apanage de ceux qui ont une éthique et ne sont pas gagnés par l'ivresse du pouvoir : Juan Carlos de Bourbon, descendant de Louis XIV pourtant, y est parvenu. Une voie est tracée, mais un fossé sépare ceux que le pouvoir a choisis et ceux qui font du pouvoir le but de leur vie. Et tous nos potentiels chefs sont de la deuxième espèce...
Voici les innovations de cette cuvée présidentielle 2007 : un grande année pour cette chimérique piquette qu'on appelle la proximité. Chaque élection voit son lot d'effets d'annonces pour nous dire qu'il faut que le président sorte de son palais, cesse d'être un monarque, aille à la rencontre des vraies préoccupations des gens. Le bon président se doit d'être accessible. Bien sûr il ne le sera jamais. Cette proximité n'est qu'une mise en scène médiatique pûrement populiste (cette fois ci, l'emploi du mot n'est pas abusive). Débats participatifs, président à l'écoute, promesse d'abandon des ors de la république : tout ça n'est que leurre , boniment, tartuferie. Mitterrand et Chirac nous ont fait le coup. Louis-Philippe et Napoléon III bien avant eux. Pour tous finir tous plus monarques que la monarchie.
Parvenir réellement à cette entreprise de modestie du pouvoir n'est que l'apanage de ceux qui ont une éthique et ne sont pas gagnés par l'ivresse du pouvoir : Juan Carlos de Bourbon, descendant de Louis XIV pourtant, y est parvenu. Une voie est tracée, mais un fossé sépare ceux que le pouvoir a choisis et ceux qui font du pouvoir le but de leur vie. Et tous nos potentiels chefs sont de la deuxième espèce...
1 Comments:
....je prends toujours plus de plaisir à vous lire.
Encore bravo pour cet eclairage sur ce que nous ne voyons même plus car trop près de notre nez.
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